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Boite À Heuhh Editions

  • : Les Editions Boite à Heuhh
  • : La Boite à Heuhh est un éditeur de jeux de rôle qui importe en France des jeux méconnus qui méritent d'être francisés. Il ne s'agira pas de jeux de rôle classiques dans la plupart des cas, mais de jeux de rôle "Indies". Nos jeux sont distribués par Millennium.
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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 15:21

Voilà, vu que mes jeux sortent un peu du cadre traditionnel, c'est en effet un nouveau type de jeu qui étonne, déboussole ou autre. Alors, afin de vous aider, je lance cette page pour répondre à vos questions sur tout nos jeux, je les récapitulerais sur cette seule page pour l'instant, les jeux sont classés par ordre alphabétique.

 


Dirty Secrets

 

Q : Lorsque l’enquêteur propose une séquence d’enquête en disant « je vais voir Julie pour savoir où elle était samedi soir ? », est ce que dans la narration qui suit, les joueurs (autorité ou conseillers) ajoutaient d’autres Personnages à cette situation ou alors ils sont limités à l’utilisation de Julie (seule personnage autorisé) et à d’autres figurants ?

 

R : Clairement, tu peux rajouter ce que tu veux. En fait, quand l'enquêteur propose une séquence, il doit proposer un pitch, ensuite l'autorité l'approuve ou pas. Puis quand on part dans la séquence, on respecte le pitch mais on rajoute ce que l'on veut.

 

Q : Page 26, l’exemple d’enchères non valides, n’est valable que si l’on utilise le « 2 » le plus haut sur la grille, car si on utilise le « 2 » en bas à droite, pourquoi ne pourrait-on pas enchérir deux 6 puis trois 2 ?

 

R : Une enchère valable consiste en soit:

- garder le nombre de dés, mais augmenter la face; ou
- augmenter le nombre de dés, peu importe la face


Q : Page 32, pour définir le niveau de violence, l’enchére étant de « cinq 3 », et les dés de violence de 1, 3 et 5, c’est la valeur 3 ou la valeur 5 qui permet d’obtenir ce niveau de violence égal à 1 ?

 

R : C'est le chiffre indiqué sur les dés, on aurait pu mieux préciser, donc 3

Q : Page 35 : Il est dit que la séquence de violence n’est à l’initiative que de l’autorité mais si l’enquêteur force un conflit et le fait passer en conflit violent, on se retrouve dans une séquence de violence, non ? Ou alors on reste dans une séquence de conflit qui se déroule comme une séquence de violence (ce qui est « subtil »).

 

R : la séquence de violence ne peut être qu'à l'initiative de l'Autorité, mais le conflit violent lui peut venir de l'Enquêteur en étant toujours dans une séquence d'enquête. La résolution suit les règles du conflit violent (on vire les dés de violence, les 1 ne sont pas des as, etc.).

 

Q : Lors d’un conflit, il n’est pas obligatoire d’avoir le Personnage présent, comme la secrétaire refusant l’accés au bureau du Boss qui est le Personnage. Il y a donc Conflit entre l’enquêteur et la secrétaire, si cette dernière perd avec un niveau de violence de 1 ou plus, vu qu’elle n’est pas un Personnage, qui reçoit les « dégâts » de ce conflit ?

R : Un Conflit est toujours entre l'enquêteur et un Personnage. Si non, on se réfère aux règles de Juridiction et Appel.
Si un personnage agit au nom d'un Personnage, alors il peut y avoir Conflit tout de même. Mais toute violence doit alors être infligée à un Personnage. La violence n'est pas forcément infligée au perdant, il se peut donc que l'enquêteur, même en ayant obtenu gain de cause, soit blessé. Il est possible de faire de la secrétaire un Personnage pour qu'elle prenne le niveau de violence.
 
Q : Est-il possible de définir, au cours de la narration, des liens/relations entre les Personnages ou alors on ne peut le faire que lorsque l’enquêteur propose une séquence Révélation ?
R : On narre ce que l'on veut. C'est la première règle. Les séquences de révélation sont là pour dépanner ou pour rajouter du piment aléatoirement. Cela vaut peut-être la peine de rappeler les règles de Juridiction et d'Appel si on déclare ce genre de choses dans une séquence d'Enquête (par exemple). Une Révélation, elle, est plus robuste, si le système dit quelque chose, on ne peut faire Appel.

Sweet Agatha
Q : Quel est le "rôle" de la Vérité... J'ai l'impression qu'il ne se contente que de fixer un objectif et donner 3 indices...et d'attendre la narration du Lecteur pour passer à la scène suivante.
R : Le lecteur et la vérité ont le même rôle narratif durant la scène, je devrais dire, ils ont le même pouvoir de narration, mais ils racontent des choses plutôt centré sur l'ami et ce qu'il sait (pour le lecteur) ou centré sur le reste (la vérité). Ils utilisent un pronom différent qui est respectivement le "je" et le "tu". Ensuite, il s'agit d'un échange, chacun lance une phrase à tour de rôle. Enfin, quand je dis une phrase, ça peut être un peu plus long (2-3 phrases). Gardons l'exemple de mon site.
- Je décide d'aller dans la forêt pour essayer de trouver une trace d'Agatha ou de ce qu'elle y faisait, car elle disparassait souvent là bas, j'ai donc envie de savoir ce qu'il s'y passait.
- Tu te dirige vers le lac qui est le lieu le plus fréquenté de cette forêt, le sentier est bordé d'une foret dense quasi impénétrable.
- Je me souviens d'une souche qui marquait l'endroit où une fois je l'avais vu s'enfoncer dans la forêt.
- Tu avances quasiment en taton, la forêt est sombre et sinistre, de nombreuses épines s'accrochent à ton pantalon rendant ton périple désagréable.
...
Q : Quelle est la durée d'une scène et donc d'une session complète.
R : En ce qui concerne la durée d'une scène, je pense que les exemples doivent donner une bon référentiel (en terme de matière). Mais ça peut et devrait être très court avec pourquoi pas des saut dans le temps entre chaque scénes. les scènes peuvent ne s'attarder qu'à des moments clefs de l'enquête.
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